Price of legacy
Il est 00h19 lorsque je commence la rédaction de cet article. Et cela fait environ 10 minutes que j'ai terminé de lire le livre dont je vais vous parler dans les prochaines lignes.
De quel livre s'agit-il ?
Je pense que le titre de l'article a dû vous donner un indice, mais au cas où, il s'agit de PRICE OF LEGACY d'Anita Rigins.
J'ai rencontré ce livre pendant que je faisais mes courses. Par simple curiosité, je m'étais rapprochée du rayon littérature d'Auchan, et c'est là que le coup de foudre a eu lieu. Il est de coutume de dire qu'on ne juge pas un livre à sa couverture, mais je dois vous avouer que c'est la couverture qui a attiré mon regard.
Bien entendu, je ne l'ai pas acheté le jour même parce que j'avais une trilogie en cours. Je l'ai acheté quelques jours plus tard, lorsque j'ai décidé de faire une pause dans la lecture de ma trilogie (La Faucheuse) que je jugeais un peu trop sérieuse pour une lecture de vacances.
Alors, de quoi parle ce cher roman ?
Price of Legacy c'est l'histoire de Bianca et de Bellamy. C'est l'histoire d'amour à laquelle on s'attend, teintée de querelles familiales et d'empires commerciaux douteux.
Ce qu'il faut savoir sur nos deux tourtereaux, c'est qu'ils sont les héritiers des deux familles les plus puissantes de Savannah en Géorgie (Etats Unis), et que, lesdites familles se détestent, mais surtout, Bianca et Bellamy se détestent aussi.
Pourtant, leurs pères vont les fiancer contre leur gré, pour sauvegarder les apparences, mais aussi pour consolider des alliances que l'on découvrira plus tard, assez malsaines et fortement douteuses.
Ce qu'il y a de drôle avec ce roman, c'est qu'en voyant la couverture, je m'attendais à quelque chose de style fantastique, surtout vu l'accent mis sur "l'héritage familial".
Je m'attendais à ce que les deux familles se détestent parce qu'elles appartenaient à deux clans différents, de métamorphe ou d'autre chose / créature 😅, et je ne cache pas que j'ai été un peu déçue en réalisant qu'il ne s'agissait de rien de tout cela.
Toutefois, je ne bouderais pas mon plaisir, car il y a plusieurs pans de l'histoire que j'ai beaucoup aimé. Notamment, les 413 premières pages que j'ai lues d'une traite le jour où je me le suis offert, sachant qu'il n'y en avait que 599.
Je tiens d'ailleurs à souligner, qu'à la fin de ce roman, je me pose toujours certaines questions, concernant les comportements de certains personnages dont l'origine n'est pas forcément expliquée. Je peux aisément comprendre que les développer n'eut pas été la préoccupation principale de notre autrice, mais j'avoue que j'aurais aimé avoir des bribes de réponses. j'en parlerai plus tard.
1 - Temporalité
La première chose que je tiens à souligner, c'est l'ancrage du livre. En ce sens qu'il aborde plusieurs des thématiques populaires de ces dernières années. Et, que je partage le point de vu de l'auteur ou non, j'ai réalisé que les bouquins que je lis d'habitude datent généralement d'une ou plusieurs générations ou traitent d'une époque qui n'est pas forcément la mienne.
Et j'aime ça, ce décalage entre la réalité et ce que je lis/regarde, car, qu'on se le dise, si je veux savoir ce qui se passe dans la réalité, je n'ai qu'à écouter les infos ou à regarder des documentaires.
Mais bon, je m'égare.
Endométriose - Féminisme - Coming out - Abus de pouvoir - Patriarcat (à forte connotation péjorative)
Sont les thématiques que l'on peut retrouver au-delà de l'histoire d'amour entre nos deux protagonistes. Et, vous pouvez me croire, les prises de position sont assez claires et explicites.
2 - Rivalité
La deuxième chose que je souhaite souligner, c'est ma déception au sujet du "prix de l'héritage".
Je m'attendais à ce qu'il y ait quelque chose de plus impressionnant que les liens des deux familles avec la pègre et la corruption. Franchement, c'était le plus prévisible vu les tempéraments et les caractères des patriarches de chacune des familles. Je m'attendais à ce qu'il y ait un historique, vu la manière dont il nous a été répété que les deux familles étaient installées dans cette région depuis plusieurs générations.
Et j'en reviens aux réponses que je n'ai pas obtenues, à savoir, l'origine de la haine que se vouaient M. Darell et M. Fitzroy.
OK, leur règne sur la ville est à part égale et personne ne peut prendre l'ascendant sur l'autre, mais, est ce suffisant pour se haïr ? J'aurais franchement apprécié que la question soit davantage creusée, mais, ce n'est pas moi qui aie écrit ce roman, l'autrice fait ce qu'elle veut.
Un autre aspect de ces familles que je n'ai pas compris, ce sont les mères qui semblent ne faire que de la décoration, elles ne servent quasiment à rien tout du long, c'est aberrant ! Et la fin est paradoxale : lorsque la mère de Bellamy s'éteint, celle de Bianca se réveille pour tout mettre sens dessus dessous.
3 - Sincérité
La dernière, et pas des moindres, c'est l'histoire d'amour entre Bianca et Bellamy.
En réalité, leur fin était prévisible. Parce que c'est ce que je voulais aussi 😂. Après tout, je cherchais une histoire tranquille, d'amour, drôle qui allait me sortir de ma trilogie hyper sérieuse et pleine de conscience.
Pour vous la faire courte, Bianca et Bellamy ont commencé par être amis en secret, puis leurs sentiments ont évolué (l'amitié homme-femme n'existe pas, ils nous le prouvent encore une fois, à l'instar de Collin et de Penelope) jusqu'à devenir un amour "interdit", même après leur mariage.
Le problème ? Leurs pères, qui ont le chic pour tout bousiller, et qui ont bousillé leur soirée d'aveux, ce qui a conduit à un monumental malentendu qui a duré un bon moment.
D'ailleurs, à ce sujet, je tiens à féliciter l'autrice pour Bellamy. C'est clairement mon personnage coup de coeur, il est bien écrit, et sa tempête émotionnelle qu'il cache par son arrogance et sa force brute font de lui quelqu'un de complet.
Ces trois aspects que j'ai énoncé sont bien entendus portés par l'écriture des liens que chaque personnage entretient avec sa famille et ses amis.
D'un côté Bellamy qui a une relation profonde avec sa mère, bien que celle-ci ne lui soit d'aucune utilité face à ce père exigeant à outrance. D'ailleurs, il m'a beaucoup rappelé notre cher Duc de Hastings dans la force de caractère qu'ils ont tous les deux, à surmonter tous les obstacles, à tenter d'exister en dehors de leurs pères exigeants, pour finir par trouver l'amour. Un amour lentement construit sur fond d'amitié. Mais aussi, cet amour qui les a trahis (pour leur bien) pour n'en devenir que plus fort après réconciliation et transparence.
De l'autre côté, une Bianca dont la relation est chaotique avec ses deux parents, mais qui trouve du réconfort auprès de ce petit frère qu'elle aime plus que sa vie. La relation avec son père a clairement dicté son rapport aux hommes, et heureusement pour elle, Bellamy a fait preuve de maturité et de transparence, sinon, ils en seraient encore à se détester.
Le clou du spectacle concernant les personnages secondaires s'achève avec Andrew et Nathaniel, mais que fais-je ? Vous les découvrirez en lisant à votre tour PRICE OF LEGACY 😏.
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L'oeil de Sha'M
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