Dali & Cocky Prince - kdrama
C'est l'un des rares dramas dont la bande-annonce a suffi pour me motiver à le voir. On n'y voit certes pas grand chose, et ce qu'on y voit n'est pas spécialement percutant, mais, ça m'a plu. Évidemment, les Leads y sont pour beaucoup 🤭
Pour avoir hautement apprécié sa performance ((Park Gyu Young) dans Celebrity et nettement moins dans It's okay not to be okay, la voir en tête d'affiche m'a tout de suite attirée.
En ce qui concerne le man lead, ce sont clairement ses fossettes qui ont été l'élément décisif 🤣
Ayant moi-même des fossettes, j'avoue ne pas être très objective et je l'assume parfaitement.
#TeamFossetteFEver
En réalité, je l'ai connu dans un drama peu connu qui s'intitule Do you like Brahms. Un drama que j'ai découvert peu de temps ou presque après avoir terminé l'animé Nodame Cantabile il y a quelques années.
Ouh là ! Ça fait beaucoup de références en si peu de phrases 🤣
Passons à l'objet de cet article : Dali & Cocky Prince.
Il s'agit d'une série sud-coréenne de 16 épisodes en une seule et unique saison réalisée par Lee Jung-seob (Healer, Angel's Last Mission) et diffusée à partir de 2021 sur Viki et sur Netflix.
De quoi parle ce drama ?
Dali & Cocky Prince parle de passion.
Pour Dali, c'est l'art, et pour Cocky, c'est l'argent ou plutôt le business. Leurs passions entrent en conflit lorsque nos deux protagonistes doivent faire front commun pour redresser le musée de Dali qui semble être en fin de vie. Elle veut préserver l'âme du musée, faire de l'art, et lui veut récupérer son capital et faire du musée un lieu attractif qui rapporte de l'argent.
Mais les choses ne sont pas aussi simples que ce que l'on pourrait croire, entre le boulot et les passions, l'existence d'un complot rondement ficelé fait peu à peu surface pour nous montrer cette face cachée des chaebols au "sang pur".
Et parce que sans l'histoire d'amour, ce n'est pas drôle, naissent et se développent des sentiments entre Dali et Moo-hak (Cocky) qui ne sont pas du goût d'une certaine personne qui se trouve être notre antagoniste principal.
Tout au long du kdrama, on (re)découvre les travers de l'élite coréenne et le pouvoir que peut exercer l'argent sur un bon nombre de personnes. La part belle est également faite aux préjugés (ça me rappelle mon film doudou : Orgueils et préjugés sur lequel je prépare un podcast 😉), la thématique est abordée et traitée simplement mais efficacement.
La question qu'on se pose du début à la fin est la suivante : Dali et Moo-hak arriveront ils à sauver le musée de la ruine ?
***
L'une des choses qui a particulièrement retenu mon attention pendant mon visionnage, c'est la qualité humoristique du texte. J'ai regardé beaucoup de kdrama et je pense ne pas dire de bêtises en affirmant que c'est l'un des plus drôles que j'ai regardé.
Mais derrière ce script très drôle, se cache une vérité assez laide et assez sombre.
J'ai trouvé très ingénieux de contrebalancer la réalité que dépeint le drama avec ce ton humoristique et la légèreté de plusieurs scènes qui me restent en mémoire.
La qualité des personnages est également incroyable, de leurs personnalités complexes à la place qu'ils occupent à l'écran, rien n'est laissé au hasard (évidemment mais important de le souligner).
Je pense notamment à un personnage, qui est clairement mon coup de coeur, et non, il ne s'agit pas d'un lead mais d'un second rôle.
TADAM TADAM TADAM !!!!!
Il s'agit de Yeo Mi-Ri, l'assistante de Moo-hak, de sa personnalité décalée à l'image de celle de son patron, de sa repartie ou de sa loyauté, c'est un personnage complet qui existe par lui seul. Bien qu'elle n'ait pas de scènes solos, sa présence en éclipsait parfois celle des autres personnages et mettait en valeur les personnages principaux.
Je ne pourrai pas parler de mon personnage coup de coeur sans parler de l'un des personnages les plus complexes de cette série.
Pour tout vous dire, il est l'auteur de l'une des phrases le plus toxiques jamais prononcées dans l'histoire des kdramas: "il est temps que tu reviennes vers moi" ou encore "tu vas devoir m'épouser". En termes de mégalomanie, j'ai vu mieux, maiiiiis, il se défend vraiment très bien.
Pour le citer, Jang Tae-Jin, est le chaebol à qui tout le monde dit oui et qui sait que tout lui est du grâce à son argent, ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est la condition de la classe sociale qui veut cela.
Seulement, il a beaucoup de mal à cacher qui il est réellement, car au fond, il n'est que mépris et manipulation. Son masque n'a de cesse de se fissurer au fil des épisodes et lorsque la vérité éclate enfin, on tombe quand même des nues.
Jang Tae-Jin, c'est l'ex de Dali, pas juste un ex lambda, un ex fiancé qui a annulé le mariage très très peu de temps avant la date fixée pour une raison que vous découvrirez en suivant le drama. Seulement, quelques années après leur séparation, il veut revenir, se remettre avec "sa bien-aimée" sauf qu'il y a Cocky, chaebol de cette nouvelle génération qui s'est fait tout seul et qui est un sérieux rival.
| Jang Tae-Jin |
La personnalité de ce monsieur est en fait très claire une fois que tous les éléments sont mis ensembles, mais avant ça, il ne ressemble absolument pas à ce qu'il est réellement.
***
Dali & Cocky Prince est un drama qui se regarde tout seul pour se taper des barres, ou à deux pour rire ensemble et pour commenter les looks des acteurs (il n'y en a que deux qui vaillent la peine d'être commentés et je ne vous dirai pas lesquels 😋).
| Petit indice |
Bien sûr, l'intrigue et la love story participent à la construction de la narration, sans oublier la qualité des personnages dont vous voudrez connaître le sort (les bons comme les pires).
Si vous hésitiez, testez le premier épisode, il saura vous convaincre, sinon, c'est que ce n'est pas votre style et il en existe plusieurs autres dont l'un saura vous régaler.
L'oeil de Sha'M
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